• Biomécanique :Les propriétés mécaniques du muscle



    Les propriétés mécaniques du muscle

       1-la graduation des contractions:

            Sommation dans l'espace:

    Le système nerveux peut recruter un nombre plus au moins grand d'unités motrices, et demander ainsi au muscle de produire une force plus grande.


    Sommation dans le temps:

    Le système nerveux, peut également graduer l'effort en envoyant des décharges motrices avec des fréquences variables.

    Rythme de Pipier: décharge de moto-neurones limitée ne dépassant pas cinquante par seconde, se trouve dans des enregistrements électro mographiques.


     2-l'élasticité et les composantes élastiques: le muscle est caractérisé par une élasticité que l'on met assez facilement en évidence, en effet, si l'on attache une charge à une de ses extrémités, il s'allonge, et la suppression de la charge lui permet de reprendre sa longueur de départ. Un rôle d'amortissement des tensions dues au raccourcissement ou aux allongements muscualires. Protection des leviers osseux.

    3-l'état actif et la potentialité contractile:
    La stimulation du nerf ou la stimulation directe du muscle, par des chocs, isole d'intensité maximale déclenche une secousse isométrique, dont la force peut accrue par certains agents cliniques.

    Force absolue et force efficace:
     
    L'intensité de la force musculaire ne dépendait pas de la longueur du muscle, mais, de son épaisseur; la puissance du muscle est proportionnelle au nombre de faisceaux qui composent le corps charnu.

    Force absolue; tension maximale qui peut être développée dans le muscle, sans dépasser les limites d'élasticité. Cette tension est d'ordre de cinq kilogrammes par centimètre carré.

    Force efficace: la force développée par le muscle dans les conditions usuelles d'exercices muscualires.

    Entre force absolue et force efficace, existe un certain rapport qui peut être augmenté ou diminué.
    Selon le point où elle s'applique, par rapport aux insertions du muscle, les insertions peuvent être inversées selon le sens, où s'exécutent le mouvement et la distinction.

    Selon l'angle de l'insertion du muscle sur l'os: c'est-à-dire, influence de muscle sur le segment osseux.
     Selon qu'elle s'applique prés ou loin de l'articulation: distance d'insertion ou centre du mouvement.
    Un muscle moteur nait loin de l'articulation et se termine prés d'elle.
    Un muscle stabilisateur, (statique), nait prés de l'articulation, se chemine loin d'elle.
    Selon la direction de la force de résistance opposée par le poids du segment; (pesanteur).

    A chaque instant, nos muscles interviennent soit:

    Pour équilibrer la pesanteur, (contraction statique).
    Pour la vaincre par la contraction concentrique.
    Pour freiner la pesanteur par la contraction excentrique.
    L'action de la pesanteur dépendra donc de trois facteurs:
    Le poids du segment.
    La position du centre de gravité.
    L'obliquité du segment envisagé.
    Selon que le muscle est allongé ou raccourci.

    Allongement musculaire:

    a-tous les muscles dans l'organisme; peuvent entre allongés sous souffrance de dix à vingt pour cent. Or, l'étirement entraine le reflexe (loi Sherrington).
    b-le rapprochement important : dans le point d'insertion diminue la puissance du muscle.

    Selon les états physiologiques:
    Immobilité musculaire.
    La température du muscle.
    Efficacité musculaire.
    Température élevée.
    La fatigue: cinq points essentiels.
    1-   A la suite d'un arrêt prolongé, le muscle s'atrophie.
    2-   Un muscle froid se contrôle mal.
    3-   Le rapprochement maximum des points d'insertions diminue la puissance de contraction de muscle.
    4-   La mise extension, monotone du muscle augmente sa puissance.
    5-   La contraction répétée d'un muscle, comporte  sain, engendre le phénomène physiologique de la fatigue, comporte un seuil différent, mois que le stade de fatigue est dépassé, on assiste à une augmentation de la capacité de travail musculaire.