Test d’alternance contraction-relâchement du muscle
Ici, il est apprécié, d’une part la capacité de contracter isolément un muscle et, d’autre part la performance à alterner le plus rapidement possible contraction-relâchement du muscle. Ce test est pratiqué sur le quadriceps pour permettre au patient une visualisation de l’effet de la contraction par
la remontée de la patella. Les consignes sont d’obtenir dans un premier temps une contraction isolée du quadriceps, puis, progressivement avec la plus grande vélocité, 2, 3, 4... 10 contractions successives. Un relâchement total du muscle entre chaque contraction doit être observé. Une fréquence de contraction inférieure à la seconde représente une performance élevée. Pour les sujets les plus performants, il est possible d’étendre
ce test à d’autres muscles.
Test de vigilance des muscles antagonistes
La rééducation neuromusculaire, qui se base sur le schéma de la physiologie de l’intégration sensori-motrice,
différencie deux modes de fonctionnement : l’un nommé “feedback” ou rétroaction, l’autre “feedforward” ou
rétroaction anticipée. Les tests de vigilance des muscles antagonistes utilisent le premier mode. La contraction résistée de la flexion du coude ou du genou est subrepticement relâchée, avec recherche d’un effet de surprise du patient. Pour les membres inférieurs, le même principe est appliqué en chaîne cinétique fermée, de façon à apprécier la stabilité articulaire. active. Pour exemple : sur un pied en appui digitigrade, une poussée exercée sur la face latérale de la cheville, maintenue plusieurs secondes, puis relâchée avec surprise, a pour réponse une contraction des muscles antivarisants. C’est le temps de latence de réaction du patient qui est considéré.